Pour
apprécier pleinement Boubacar Cissokho sur scène, il faut s’approcher. Les yeux
fermés, le visage traversé par mille émotions, le koriste sénégalais est pris
dans une transe profonde et douce. La kora est un instrument à 21 cordes, qui
se joue avec les dix doigts. Mais pour Boubacar Cissokho, elle se joue aussi
avec son âme. Fils d’un grand musicien mandingue, élève et cousin de Ballaké
Cissoko, auteur il y a quatre ans d’un album avec Yann Tambour, Boubacar vole
de ses propres ailes, très très haut.
Ouverture des portes à 19h30.